La Diversion, peu fiable ??? On aura tout lu...
La XJ 600 en version N (naked) ou S (carénée) jouit depuis plus d'une décennie d'un succès amplement mérité. Moins exubérante que les Fazer ou Hornet, cette routière n'en répond pas moins à l'attente de nombreux motards à la recherche de la moyenne cylindrée polyvalente, discrète et économique.
Facile, confortable, la Diversion est très attachante au quotidien. Elle se rapproche de l'esprit trail, en offrant un compromis encore plus abouti. Rien ne l'arrête ni ne lui fait peur, à part une conduite réellement sportive qui s'éloigne évidemment de sa vocation première.
La 600 Diversion n'a que très peu évolué depuis la première édition de 1992.
On note surtout l'apparition d'un modèle N en 1994, remplaçant le haut de carénage de la version S par un phare chromé et un bloc compteur/compte-tours plus classique. Pour le reste, ces deux motos demeurent identiques.
Leur architecture est restée très classique, avec un cadre double berceau en acier, doté néanmoins d'une suspension arrière à mono-amortisseur (mais sans biellettes). Le quatre cylindres conçu de toutes pièces pour elles n'a pas été repris ou inspiré d'un ancien moteur. L'esthétique aux formes douces est très soignée, la technologie basique (et donc source de fiabilité).
La Diversion fut modifiée en 1995 pour accueillir un second disque de frein. Le carénage subit un lifting pour rester dans le coup... et c'est à peu près tout. On ne change pas une formule qui marche.
Côté aspects pratiques, dommage que son dosseret de selle n'offre que très peu de contenance, mais permette au moins d'abriter un antivol en U. On notera aussi les deux béquilles (centrale et latérale), les généreuses poignées passager (qui permettent aussi d'y arrimer les tendeurs)... et l'absence d'une petite horloge de bord.
Les options du catalogue de la marque sont nombreuses pour équiper la Yamaha, avec entre autres un généreux bas de carénage, des pare-carters, porte-paquets, kit de valises.
Mais le choix de la première moto est toujours un grand moment d’hésitation. On entre dans le monde moto, sans obligatoirement une connaissance approfondie de tous les modèles.
Du coup, la plupart des débutants fonctionne soit au coup de coeur (souvent sur l’esthétique, en prenant une moto “qui a de la gueule”) soit sur l’achat raison (à cause des limites budgétaires), sans prendre en compte ce qui devrait être la première préoccupation : rester en vie.
Tu sembles plus raisonnable.
Tu liras donc avec profit cet article "Quelle moto pour débuter ?"
http://flatfab.wordpress.com/2007/05/26/quelle-moto-pour-debuter/